lundi 28 octobre 2013

172 bouteilles en plastique collectées sur 150 mètres !

C'est le bilan de notre dernier "Flash Cleaning" qui a eu lieu sur la plage du Jaï dans les Bouches du Rhône. Nos "Flash Cleaning" sont des mini rassemblements de volontaires qui ont lieu sur des sites naturels pollués : plages, bords de lacs et de rivières. Leur but : nettoyer un espace déterminé en un temps limité et collecter un maximum de macro-déchets. Ce jour ci, nous avions mis le cap sur la plage du Jaï qui borde l'Etang de Berre et le sépare de l'Etang de Bolmon. Elle est située dans les Bouches du Rhône. Cet endroit est un spot réputé pour les sports de glisse comme le Kite Surf, car très venté. Ce cordon lagunaire situé en pleine zone humide abrite également une faune et une flore exceptionnelles...

Cette plage fait aussi malheureusement les frais d'une très forte fréquentation. Même si elle est régulièrement entretenue, elle se transforme encore trop souvent en dépotoir où le plastique règne en maître. Nous l'avons d'ailleurs surnommée "Plastic Beach"
C'est justement les déchets en plastique qui furent notre priorité lors de cette collecte. Nous avons commencé à longer le rivage sans nous en éloigner, évitant même de fouiller dans les bosquets situés plus en retrait. Bilan de la promenade : 62 bouteilles collectées sur 50 mètres. Soit plus d'une bouteille par mètre ! Sans compter les bidons, les seaux de chantier, les briquets jetables... Du plastique à gogo et pour tous les goûts !



Sur notre lancée, nous avons élargi la zone et avons attaqué les 100 mètres suivants. Ce ne fut guère mieux : 110 bouteilles en plastiques collectées. Et tout cela en moins d'une heure. En plus des bouteilles, nous avons trouvé tout autant de gobelets en plastique disséminés un peu partout sur le site. L'abondance de ce genre de déchets nous a laissés pantois et nous a surtout persuadés que les contenants  jetables ont encore de beaux jours devant eux...

Absolument toutes les bouteilles collectées lors de ce mini nettoyage (pas vraiment mini par son bilan !) furent ensuite recyclées. 
Sachant qu'avec : 1 bouteille en plastique on peut produire 1 bonnet en polaire, avec 2 bouteilles 1 écharpe en polaire et avec 27 bouteilles 1 pull toujours en polaire, je vous laisse faire le calcul et imaginer le nombre de vêtements que ces déchets pourrons devenir par la suite. C'est toujours mieux que de finir au fond de l'étang, n'est ce pas ?


Pour rappel : Les emballages en plastique constituent toujours le pourcentage le plus élevé des macro-déchets. Une bouteille met environ 450 ans à se dégrader dans la nature, encore plus si elle est immergée et donc  non exposée à la lumière. Au bout d'un certain temps, le plastique finit par se craqueler et se réduit en morceaux. Ces morceaux sont très souvent ingérés par les animaux marins (poissons, oiseaux...) qui les confondent avec de la nourriture. Ces macro-déchets sont aussi responsables de l'asphyxie des fonds sous-marins où ils se déposent. Ils sont également polluants car la majorité des plastiques contiennent du Bisphénol et des Phtalates qui migrent dans l'eau. Sans oublier le fait que les macro-déchets de ce genre profitent du cycle de l'eau et des courants pour se retrouver ensuite dans d'immenses zones d'accumulation...

lundi 21 octobre 2013

Il était une forêt



Après "La marche de l'empereur" et "Le renard et l'enfant", le réalisateur Luc Jacquet nous entraîne avec son nouveau film dans un extraordinaire voyage initiatique au plus profond de la forêt tropicale primaire...
Depuis des millénaires les forêts évoluent sous nos yeux en toute discrétion, protégeant leurs secrets dans leur apparente mobilité. Pour franchir les portes de ce monde et découvrir sa puissance et sa richesse, il faut être guidé... Dans "Il était une forêt", pour la première fois, une forêt tropicale va naître sous nos yeux. De la plus petite pousse à l'épanouissement des arbres géants, le réalisateur nous invite à découvrir ce monde sauvage resté dans son état originel, en parfait équilibre, ou chaque organisme - du plus petit au plus grand - connecté à tous les autres, joue un rôle essentiel.
Depuis des années, Luc Jacquet filme la nature, pour émouvoir  et émerveiller les spectateurs à travers des histoires uniques et passionnantes. Sa rencontre avec le botaniste Francis Hallé, a donné naissance à ce film patrimonial sur les ultimes grandes forêts primaires des tropiques, au confluent de la transmission, de la poésie et de la magie visuelle. Dépassant le simple film spectacle, le film "Il était une forêt" s'inscrit dans une démarche globale de sensibilisation à l'environnement. Associant découverte et émotion, ce film vise avant tout à sensibiliser le grand public à la préservation des forêts tropicales. Car ces merveilles naturelles sont les premières victimes des activités humaines et risquent de disparaître un jour sans que l'on ai pu découvrir toutes leurs richesses...

"Il était une forêt" réalisé par Luc Jacquet sur une idée originale de Francis Hallé
à découvrir au cinéma le 13 Novembre 2013


mardi 15 octobre 2013

Le brame du cerf



Dans notre région, il y a une immense forêt qui est réputée pour abriter une importante colonie de cerfs. Cet endroit est également connu pour être un lieu de brame. D'ailleurs de nombreuses personnes viennent chaque année, à la même époque, assister à ce spectacle de la nature. Ce râle profond qui résonne dans toute la forêt marque la saison des amours pour cet animal majestueux qu'est le cerf. Le brame est une manifestation sonore qui lui permet avant tout de marquer son territoire et d' impressionner d'autres concurrents. Tout cela pour les beaux yeux des biches ! A ces vocalises, s'ajoute parfois le son des bois qui s'entrechoquent lors de combats. Vraiment très impressionnant, surtout lorsque l'on connait la taille et la force de l'animal...
Assister au brame du cerf était pour nous une grande première. Et nous n'avons pas été déçus ! Confortablement installés dans un champ à la lisière de la forêt, nous avons profité pendant des heures de cet opéra. A noter que généralement les observations de ce type de font soit la nuit, soit le matin à l'aube. Et que ceci est avant tout une observation sonore. Il vaut mieux éviter la rencontre directe avec les cerfs qui sont très agressifs à cette époque. Ne cherchez donc pas d'images sur cette vidéo ! Qui est finalement plus une "prise de sons". D'ailleurs, un autre animal emblématique de la forêt avait choisi ce soir là de s'inviter au concert. La nature réserve toujours de belles surprises !

lundi 14 octobre 2013

L'incroyable destin de Quentin Libellule



On reste dans l'univers des insectes pour partir cette fois-ci à la rencontre d'une charmante libellule nommée Quentin...
Quentin est une libellule rouge, intrépide et curieuse, qui a vu le jour aux  abords d'une grande ville, sur le bassin artificiel d'un parc. Contrairement aux autres habitants des alentours, le jeune insecte se rend vite compte qu'il est d'un tempérament sociable, ce qui est plutôt rare pour une libellule. Mais Quentin va vite devoir apprendre à se débrouiller seul, découvrant à quel point le monde qui l'entoure est immense, peuplé de créatures surprenantes, et, surtout, empli de dangers ! 
Dans ce roman plein de drôlerie et de poésie, le lecteur découvre au fil des aventures du héros, un univers où se mêlent l'amitié, l'amour et l'apprentissage de la vie dans une nature parfois sans pitié. "L'incroyable destin de Quentin Libellule" fait parti d'une collection de romans naturalistes lancée par les Editions Hélium à l'usage des jeunes lecteurs. Ces textes, écrits par des spécialistes passionnés, ont pour héros des animaux dans leur milieu naturel. A travers leurs histoires aux multiples rebondissements, s'inscrit l'envie d'initier le lecteur au monde (animal et végétal) et aux dangers qui guettent ces animaux. Et par dessus tout d'éveiller sa conscience écologique...

"L'incroyable destin de Quentin Libellule" de Gwenaël David
collection "fiction nature" chez Hélium Editions 

vendredi 11 octobre 2013

Dans l'intimité d'une ruche


Il y a quelques temps, nous avons eu l'opportunité de faire une initiation à l'activité d'apiculteur et ainsi pénétrer dans l'intimité des abeilles...

Après avoir endossé le costume de rigueur (vous savez, la combinaison intégrale blanche qui fait ressembler à un cosmonaute !), nous nous sommes dirigés vers les ruches. L'apiculteur qui nous servait de guide en avait installé plusieurs en bordure d'un champ de lavandes cultivé en bio.  

Nous en avons choisi une un peu à l'écart des autres. Son entrée était déjà bien gardée par les sentinelles. En fait, l'entrée d'une ruche est un véritable poste de contrôle. Gare à celles ou ceux qui tentent d'y entrer. Les intrus sont immédiatement refoulés !

Nous avons trouvé la maison des abeilles plutôt jolie...



Puis, nous nous sommes installés autour pour l'ouverture de la partie haute. L'apiculteur avait bien pris soin de se munir de son enfumoir afin de calmer les abeilles qui auraient tendance à considérer cette manipulation comme une agression...



L'intérieur de la ruche est constitué de plusieurs cadres...



Nous en avons sorti un au hasard, afin de l'étudier de plus près...


C'est fou le nombre d'abeilles qu'il y avait dessus! En plus, ce truc là pèse une tonne : lorsqu'il a fallu le porter à bout de bras, j'étais franchement contente d'avoir des gants bien épais et ma combinaison ! J'ai quand même fait un effort surhumain pour ne pas paniquer lorsque des abeilles intrépides ont choisi de grimper sur mes bras !

Nous avons pu étudier de plus près le rayon de cire à l'intérieur du cadre...



Dans la partie haute on trouve le miel, les alvéoles plus sombres abritent les larves : c'est le couvain. La partie jaune au centre n'est autre que le stock de pollen...

Nous nous sommes particulièrement intéressé à la réserve de miel des abeilles...



L'apiculteur, à l'aide de sa spatule, a gratté un peu de la partie gaufrée qui abritait un superbe miel couleur d'or. 
La récolte n'était pas à l'ordre du jour. Les lavandes étant coupées depuis longtemps, les abeilles n'ont plus qu'une fleur de disponible à cette époque : celle du lierre. D'où l'intérêt d'avoir quelques haies non entretenues dans son jardin. Le lierre fait le régal des abeilles et leur permet de faire leurs réserves pour la période d'hivernage. Ce miel est rarement récolté, quand on connaît l'odeur de la fleur, on imagine le goût du miel ! De toutes façon, l'apiculteur qui nous a guidé tout au long de cette découverte, était du genre à respecter le rythme biologique des abeilles et à ne pas abuser de leur générosité. Sa production se limite a quelques pots par an. Il ne faut pas oublier que tout ce qui sort de la ruche, même si cela est utile aux humains, est en quelques sorte volé aux abeilles! 

Nous avons plus que jamais, lors de cette initiation, pris conscience de l'importance de cet insecte. On ne le répètera jamais assez : l'abeille est la sentinelle de l'environnement. Un insecte utile et fascinant qu'il faut à tout prix protéger!




mardi 8 octobre 2013

L'amour bestial



Peut-être vous êtes vous déjà demandé comment nos amies les bêtes pouvaient vivre leur sexualité... La girafe fait-elle ça couchée ou perchée ? Le bonobo est-il vraiment un chaud lapin ?  Le paresseux, un mauvais amant ? Le porc, un gros cochon ? Et le panda, a t'il vraiment le cafard au plumard ?
"L'amour bestial" de Caroline Lepage vous révèle tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les relations intimes des animaux. Cette plongée dans "les secrets d'alcôve de Dame Nature" démontre au fil des anecdotes que la sexualité des animaux ne manque pas de piquant. D'ailleurs, chaque titre des chapitres est une bonne entrée en matière : on y retrouve par exemple "Les pro des préliminaires","Les trompés sur la marchandise", "Les mous du genou", "Les libertins"... L'auteure, avec un humour décapant, déploie toute son érudition scientifique pour une pédagogie enjouée et souvent surprenante du plaisir, grâce à ces animaux qui font l'amour...comme des bêtes. De quoi piquer votre curiosité mais aussi vos sens...

"L'amour bestial" de Caroline Lepage
aux Editions du Moment

http://www.editionsdumoment.com/

lundi 7 octobre 2013

Les Gorges du Verdon en canoë

Peu de temps après notre randonnée le long du Sentier des pêcheurs, nous sommes retournés dans le Verdon pour une sortie cette fois en canoë. Après l'avoir contemplé d'en haut, nous étions impatients de découvrir cet endroit mythique au fil de l'eau. Et surtout de longer une partie du Sentier des pêcheurs afin d'en avoir une vision différente. 
L'entrée en canoë dans les Gorges du Verdon est vraiment spectaculaire. On quitte progressivement le lac pour s'engouffrer dans un couloir bordé d'immenses falaises. C'est franchement vertigineux...



Nous avons retrouvé avec plaisir les vautours fauve qui étaient sortis en masse ce jour-là...




Sur le trajet, il y a également tout un tas de grottes mystérieuses...



Puis c'est l'arrivée vers la cascade. Cette cascade magnifique qui part du sommet d'une falaise serpente entre la végétation pour se jeter ensuite au niveau des embarcations. Véritable havre de fraîcheur...



Nous n'avons pas pu résister à l'envie de nous en approcher afin de profiter de cette douche "très nature" !



Puis, après avoir quitté cet endroit idyllique, nous avons continué notre remontée du Verdon. Pour finalement capituler lorsque le courant a fini par devenir trop fort. Notre progression devenant lente et difficile, nous avons choisi de faire demi-tour. Et là, le courant est devenu notre allié en nous permettant  de profiter du paysage tout en fournissant un minimum d'efforts. Nous avons de nouveau emprunté le couloir qui mène au lac. Sorte d'écrin autour de l'eau turquoise...



Puis ce fut le retour à la civilisation !

Découvrir le Verdon en canoë, c'est franchement une superbe expérience pour tous les amoureux de silence et de nature. A condition bien entendu d'éviter la haute saison touristique qui donne souvent à l'endroit des airs de grands boulevards. 

vendredi 4 octobre 2013

Journée Mondiale des Animaux



Aujourd'hui, comme chaque année à la même date, c'est la Journée Mondiale des Animaux. Cette journée a pour but de rendre hommage à la vie animale, ceci sur tous les continents. C'est aussi l'occasion de se mobiliser pour une noble cause. Car les animaux, qu'ils soient sauvages ou domestiques, sont encore trop souvent victimes d'injustices. Sans oublier les espèces de plus en plus nombreuses qui sont en voie de disparition...
La Journée Mondiale des Animaux est une belle initiative qui vise avant tout à améliorer les conditions de vie des animaux et leurs relations avec les humains en invitant chaque citoyen à s'investir pour eux. De nombreuses manifestations seront organisées partout dans le monde. Alors n'hésitez pas vous aussi à célébrer à votre manière nos amis les animaux ! 







mardi 1 octobre 2013

Je consomme donc je suis ?



Qu'est ce qui nous pousse à consommer encore et toujours ? Pourquoi tant d'objets paraissent tellement séduisants que nous ne pouvons pas résister à l'envie de les acheter ? 
Le livre "Je consomme donc je suis ?" nous donne les clés pour comprendre qui se cache derrière nos désirs de consommateurs et comment les grandes marques s'y prennent pour nous séduire. On y retrouve de nombreux débats sur l'origine de la société de consommation et sur l'influence de la publicité, de même que des portraits de marques qui nous permettent de mieux décrypter leurs stratégies de communication. Des marques dont le pouvoir tient à leur capacité à nous proposer voire à nous imposer leur vision du monde. De nos jours, consommer ne se réduit plus au simple fait d'acheter et d'utiliser un bien en l'usant. Nous vivons dans une société ou le rapport au bien est devenu central. On ne consomme plus seulement par besoin mais surtout par envie. Et nous en voulons toujours plus : que ce soit en quantité ou en nouveauté. L'émotion et la recherche du plaisir conditionnent la plupart de nos choix et actes de consommation. Des actes qui en disent long sur ce que nous sommes, comme sur ce que nous voudrions être. Il est ainsi facile de tomber dans le piège des marques sans s'en rendre compte...
Même s'il est difficile de rester en dehors de la société de consommation, nous pouvons néanmoins apprendre à consommer intelligent; Car l'hyper-consommation épuise les ressources de la planète et aussi notre énergie. Il est donc possible d'imaginer un rapport plus sain aux biens en changeant nos pratiques de consommation, loin du diktat du nouveau et du toujours plus. Et chacun peut à son niveau contribuer à faire évoluer notre système de consommation via des gestes simples. C'est ce que le livre propose à travers pas mal d'exemples concrets. Consommer, ça s'apprend !
Simple et agréable à lire et surtout bourré d'infos, le livre "Je consomme donc je suis ?" propose un décodage pertinent de notre société et nous rappelle plus que jamais qu'il ne faut pas vivre pour consommer mais consommer pour vivre !

"Je consomme donc je suis ?" par Benoît Heilbrunn, illustré par Quentin Vijoux 
chez Nathan