mardi 27 novembre 2012

Je ne porte pas de fourrure et j'en suis fière !



Une proposition de loi visant à interdire l'élevage des animaux à fourrure mais aussi l'importation et la commercialisation des fourrures sur le sol Français présentée récemment par un député a de nouveau mis en lumière les pratiques barbares liées à ce juteux commerce. La fourrure est de plus en plus utilisée pour des accessoires ou comme ornement sur des articles de confection à diffusion massive. L'industrie de la mode offre ainsi une image édulcorée, bien loin de celle définitivement surannée des manteaux en fourrure qui ont fini par avoir mauvaise presse auprès du grand public. Et pourtant, toute utilisation de fourrure même minime n'engendre qu'une seule chose : la souffrance. Un col de doudoune, l'intérieur d'une chapka c'est toujours un animal sacrifié pour les besoins de la mode. Et pour ne pas être complice de ces massacres, il n'existe qu'une seule règle et de loin la meilleure : ne pas acheter d'articles en fourrure. Préférons à cela son substitut en synthétique, tout aussi douillet. Pour ma part, je refuse depuis longtemps toute fourrure dans ma garde robe. En témoigne, ma récente expérience : il y a quelques temps alors que je cherchais une parka un peu chaude pour affronter sereinement les frimas, j'ai littéralement craqué pour un modèle d'une marque assez pointue et surtout spécialiste de l'outdoor. En y regardant de plus près, j'ai constaté que la capuche du modèle était entouré de fourrure. La vendeuse voyant mon hésitation devant la dite capuche m'a alors lancé un tonitruant : "C'est du coyote ! Vous verrez c'est très doux et surtout très chaud !" suivit d'un "Mais vous pouvez aussi l'enlever, elle est amovible". J'ai alors rétorqué un laconique "Du coyote, rien que cela!" puis ai décliné son invitation à essayer la pièce par un tout aussi tonitruant "Désolée mais je ne porte aucun modèle utilisant de la fourrure !". Même si cette parka me plaisait, je suis encore plus fière d'avoir résisté et surtout de n'avoir pas contribué à ce massacre d'échelle planétaire. Comme quoi, refuser d'acheter de la fourrure, c'est vraiment à la portée de tous !