Neoplanète nous donne la parole

Vous pouvez nous retrouver sur le site de Néoplanète qui a consacré une rubrique aux blogueuses écolo et notamment sur ce qui les aura le plus marqué durant l'année 2010. Une année riche en événements liés à l'environnement et surtout quatre façons très personnelles d'interpréter l'actualité. Pour savoir ce que l'on en aura retenu c'est ici :

Eco Dingo, les peluches écolos

Eco Dingo est une gamme de peluches fabriquée à partir de bouteilles plastiques recyclées. Le cadeau idéal pour des enfants écolos ! Cette ligne propose tout un tas de modèles d'animaux rigolos et donne surtout l'occasion d'offrir un cadeau tout en faisant un geste pour la planète. Ce bel exemple de recyclage et de valorisation de nos déchets ménagers comporte néanmoins un hic : les peluches manquent un peu de douceur ! Cela risque de moins inciter les enfants à les câliner mais au moins ils pourront visualiser un peu plus ce que peuvent devenir nos emballages.

www.jemini.fr

La fouine est une sacrée voleuse !

Nous avons enfin réussi à démasquer l'opportuniste qui sévit depuis quelques temps au sein de notre refuge LPO. En effet, entre les boules de graisse qui disparaissent la nuit et ce sans laisser de trace et le tas de compost sans dessus dessous, il y avait vraiment de quoi se poser des questions. Nous avons tout d'abord privilégié la piste de Goupil, souvent présent dans les parages pour finalement nous orienter vers celle de la fouine, plus apte à grimper aux arbres. La coquine aura été finalement vendue par les multiples traces laissées dans la neige fraîche près des lieux du crime. Prise la patte dans le sac...Si l'on peut se permettre. Force est de constater qu'elle possède aussi de superbes griffes au vue des traces en question ! Ce mammifère qui habite souvent à proximité des habitations en campagne, se nourrit d'un peu de tout et est également détritivore. Une fouine plutôt agile car capable de décrocher les boules des oiseaux sans même abîmer le filet et encore moins le support et de s'enfuir avec sans le moindre dégât.Cette paresseuse affectionnerait particulièrement les lieux riches en nourriture pour s'y établir. Pas impossible quelle soit également l'auteur des bruits dans les combles de la maison...

Ais je le droit ou pas ?

Telle est la question que semble se poser ce rouge-gorge alors que la neige n'en finit pas de tomber (photo 1). Malgré la tentation d'une mangeoire fournie en graisse, l'oiseau préfèrera finalement chercher une éventuelle nourriture sur le sol tout de blanc vêtu (photo2). Une hésitation qui ne concerne pas la mésange (photo3) qui en habituée des lieux, fait le plein de réserves. Une mangeoire en bois de cagette investie à chaque fois par la même espèce. Des oiseaux en proie à un véritable code alimentaire ? A suivre !

Pamela Anderson dit non aux plages souillées

L'actrice a récemment tourné un clip pour la No tank coalition dans le but d'interdire le trafic des pétroliers aux large de son île d'origine, Ladysmith en Colombie Britannique. Cet endroit est particulièrement préservé et une éventuelle erreur de navigation pourrait avoir des conséquences désastreuses sur la faune et la flore locales. Une campagne plutôt punchy avec un subtil slogan : "Oily beaches, no tanks !" La suite en images.

Ambiance végétale

...pour cette décoration de Noël réalisée entièrement en récup' mais aussi avec des éléments naturels. Une boule à base de carton, de chutes de tissus auxquels s'ajoutent des branchages et de la mousse récoltés en forêt. Les fêtes peuvent rimer avec écologie et être l'occasion de faire jouer son imagination pour des créations toutes personnelles. Une bonne façon de ne pas céder à la facilité en achetant des décorations fabriquées à des milliers de kilomètres, souvent exempts d'originalité et aux matériaux peu respectueux de l'environnement.

Photophore polaire

C'est une promenade dans la neige qui m'a inspiré ce photophore réalisé entièrement en récup'. La neige était fraîche, on pouvait même y apercevoir des traces d'animaux. Seuls les arbres apportaient une touche de couleur dans cet univers de blanc.
Pour ce photophore j'ai utilisé un pot de yaourt en verre, du bois flotté récupéré sur les plages et un morceaux de chêne liège trouvé dans les rochers pour le socle. J'ai encollé des serviettes pour symboliser la neige et de la feutrine en forme d'empreinte d'animal. Au moins les sensations de cette balade auront le mérite de perdurer !

Dans la jungle urbaine

Roa, artiste graffiteur met la faune sauvage à l'honneur dans la ville. Ses créations fantasmagoriques en noir et blanc ornent les façades d'immeubles abandonnés, les murs, les ponts mais aussi tous les lieux en adéquation avec son message. Des animaux sortis de nul part qui semblent comme égarés dans un espace devenu hostile de part l'omniprésence de l'Homme et de sa boulimie de modernité. D'abord réservé à sa ville d'origine, Ghent, son street art part maintenant à l'assaut des capitales Européennes. Avec toujours la même interrogation : Quelle place laissons nous à la faune sauvage dans notre jungle urbaine ?